À la rencontre du Laos

Bien-être animal

Je sélectionne pour vous de vrais sanctuaires veillant au bien-être des éléphants. Laissons les éléphants être des éléphants.

Bien-être humain

Vivez des moments conviviaux avec la population locale, certaines rencontres vont vous marquer comme Wendy et son équipe.

Biodiversité préservée

Participez à la préservation de la biodiversité en participant au programme de suivi de la faune menacée d’extinction dans le Parc national de Nam Et-Phou Louey.

Le pays du million d’éléphants

Le Laos, pays enclavé d’Asie du Sud-Est, est souvent surnommé le “pays du million d’éléphants”, un hommage à son passé royal et à la symbolique des éléphants dans sa culture. Traversé par le majestueux Mékong, le pays séduit par ses paysages variés : montagnes verdoyantes, forêts tropicales, rizières en terrasses et villages traditionnels encore préservés.

Le Laos est aussi un pays profondément culturel et spirituel. Ses temples bouddhistes, notamment à Luang Prabang et Vientiane, offrent une immersion dans la vie religieuse lao, avec des cérémonies quotidiennes comme la procession des moines au lever du soleil. Les marchés locaux et les fêtes traditionnelles, telles que le Pi Mai (Nouvel An lao), permettent de découvrir la richesse des coutumes et de l’artisanat.

Malgré son tourisme croissant, le Laos reste un pays où la nature et la culture sont intimement liées, offrant des expériences authentiques et paisibles. Les voyageurs peuvent s’aventurer hors des sentiers battus, en explorant des villages reculés, les cascades de Kuang Si ou les grottes de Vang Vieng, tout en respectant les communautés locales et l’environnement.

Le Laos est ainsi une destination idéale pour ceux qui recherchent calme, immersion culturelle et beauté naturelle, loin de l’agitation des destinations touristiques plus fréquentées.

Les formalités

Mois coup de coeur

Fin novembre-début décembre.


Il s’agit de la fin de la saison des pluies, la nature est plus verte avec moins de touristes.

Passeport

Il doit être valide au moins 6 mois après la date d’entrée au Laos avec au moins deux pages vierge pour le tampon d’entrée.

Visa et formulaire d’entrée

Obligatoire,  vous pouvez obtenir un visa à l’arrivée dans les principaux aéroports (Vientiane, Luang Prabang, Pakse) ou via un eVisa en ligne. Durée de validité : 30 jours.

Santé

Pas de vaccin obligatoire

Fortement conseillés : Hépatite A, B et Typhoïde

Paludisme présent dans certaines zones rurales.

Avoir ses vaccins de base à jour (rappels inclus)

Monnaie locale
et Budget

Kip Lao 
(Dollars américain accepté)

Environ 130€*/pers/jour
pour un voyage au Laos

Visiter le Laos

Le Nord du Laos

Le Nord du Laos est une région montagneuse et verdoyante, parsemée de vallées profondes et de rivières sinueuses. C’est la partie la plus sauvage et la plus traditionnelle du pays. Les reliefs y sont dominés par de hautes montagnes couvertes de forêts tropicales, et le climat y est plus frais, surtout en altitude. Cette région abrite une grande diversité ethnique : Hmong, Akha, Khmu et bien d’autres communautés y vivent encore selon leurs coutumes ancestrales. La province de Luang Prabang, ancienne capitale royale et joyau du patrimoine mondial de l’UNESCO, est le cœur culturel du Nord. On y trouve des temples dorés, des monastères bouddhistes et une atmosphère paisible au bord du Mékong. Plus au nord, Phongsaly et Luang Namtha se distinguent par leurs montagnes brumeuses, leurs villages reculés et leurs initiatives d’écotourisme, comme le parc national de Nam Ha. Le Nord est ainsi une région de nature, de spiritualité et d’authenticité.

Le Centre du Laos

Le Centre du pays est marqué par la vallée du Mékong, où se concentrent la plupart des grandes villes et des activités économiques. C’est ici que se trouve Vientiane, la capitale, une ville calme et verdoyante qui mêle influences françaises et traditions laotiennes. Les provinces environnantes, comme Bolikhamxay et Khammouane, sont connues pour leurs paysages karstiques impressionnants et leurs grottes spectaculaires, notamment la grotte de Kong Lor, traversée par une rivière souterraine de plus de sept kilomètres. Le Centre joue un rôle de transition entre les montagnes du Nord et les plateaux du Sud. L’agriculture y est importante, avec la culture du riz et des produits maraîchers qui profitent de la fertilité des plaines alluviales du Mékong.

Non loin de Vientiane se trouve également le sanctuaire des ours. Situé dans le parc de la cascade de Tat Kuang Si, il accueille des ours noirs asiatiques et des ours du soleil sauvés du braconnage et du commerce illégal. Ce lieu de protection et de sensibilisation offre un espace sécurisé aux animaux tout en permettant aux visiteurs de mieux comprendre les enjeux de la conservation de la faune au Laos. Le sanctuaire s’inscrit dans une démarche écologique et éducative qui illustre la volonté du pays de protéger sa biodiversité menacée.

Ainsi, le Centre du Laos reflète un équilibre entre modernité, traditions rurales et conscience environnementale.

Le Sud du Laos

Le Sud du Laos se caractérise par de vastes plateaux et des paysages plus ouverts. Le plateau des Bolovens, situé à une altitude moyenne de 1 200 mètres, est célèbre pour ses plantations de café, ses cascades spectaculaires et son climat doux. Les provinces méridionales, comme Champassak, possèdent également un patrimoine historique important, avec les ruines du Vat Phou, un temple préangkorien classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Plus au sud encore, la région des Quatre Mille Îles (Si Phan Don) offre un paysage fluvial unique, où le Mékong s’élargit en un labyrinthe d’îles et de rapides. C’est une zone paisible, propice à la pêche et à la détente, marquée par la présence rare de dauphins d’eau douce d’Irrawaddy. Le Sud du Laos incarne un mode de vie rural, serein et proche de la nature.

Ce que je ne vends pas

les camps d’éléphants

Je ne propose pas de balades à dos d’éléphants ni de bains avec eux.

Derrière ces activités touristiques souvent présentées comme inoffensives, se cache une réalité bien plus triste. Les éléphants doivent subir un dressage brutal dès leur plus jeune âge pour accepter le contact humain et porter des visiteurs. Ces pratiques entraînent du stress, des blessures et une grande souffrance pour ces animaux sensibles et intelligents.

Je crois qu’un tourisme éthique doit avant tout respecter la liberté et le bien-être de chaque être vivant. C’est pourquoi je privilégie les rencontres responsables, dans des sanctuaires sérieux où les éléphants vivent en semi-liberté, sans contact forcé avec les visiteurs.
Observer ces animaux dans le calme, apprendre leur histoire et soutenir les projets locaux qui les protègent, c’est à mes yeux la plus belle manière de leur rendre hommage.

Tak Bat à Luang Prabang

La quête des moines à Luang Prabang, appelée tak bat, est à l’origine un rituel religieux sacré profondément ancré dans la tradition bouddhiste laotienne. Chaque matin à l’aube, les moines défilent silencieusement dans les rues pour recevoir des offrandes de riz et de nourriture de la part des habitants, un acte d’humilité, de partage et de mérite spirituel.

Avec l’afflux massif de visiteurs, la tak bat s’est peu à peu transformée en spectacle photographique. De nombreux touristes, souvent mal informés, se tiennent trop près des moines, utilisent des flashs, se placent sur leur chemin ou interrompent la procession pour prendre des photos. Cette attitude va à l’encontre du principe fondamental du rituel, basé sur le silence, la retenue et le respect.

Certains hôtels ou agences locales proposent même à leurs clients de “participer” à la cérémonie, en leur distribuant du riz industriel ou acheté en supermarché, au lieu de laisser les habitants pratiquer l’offrande traditionnelle. Cela a mené à une commercialisation du sacré et à une rupture du lien spirituel entre les moines et la communauté.

Pour préserver la tak bat, il est essentiel d’encourager un tourisme plus respectueux, fondé sur la discrétion, le silence et la compréhension du rituel, afin que cette pratique reste un acte de foi et non une attraction.

le village de Ban Xang Hai

Autrefois, Ban Xang Hai, surnommé le “village du whisky lao”, était connu pour la fabrication artisanale du lao-lao, une eau-de-vie de riz produite selon des méthodes locales. Les voyageurs pouvaient y observer les distillations, échanger avec les habitants et découvrir une facette authentique de la vie rurale laotienne.

Mais avec l’afflux massif de touristes, le village a peu à peu changé de visage. La production de whisky s’est transformée en spectacle pour visiteurs, souvent déconnecté des pratiques traditionnelles. Les stands de souvenirs se sont multipliés, les habitants sont sans cesse sollicités, et les échanges humains ont été remplacés par des interactions commerciales rapides. On y trouve désormais du whisky vendu en bouteilles avec des serpents ou des scorpions inséré dedans — produits conçus uniquement pour le marché touristique et souvent contraires aux principes éthiques et environnementaux.

De plus, la surfréquentation du site entraîne une pression importante sur la vie quotidienne des habitants : bruit, déchets, perte d’intimité, et transformation des maisons en boutiques. L’esprit du lieu — fondé sur le partage et la simplicité — s’en trouve dénaturé.

Refuser de vendre cette excursion, c’est donc choisir de préserver la dignité des habitants et l’authenticité du pays. Je préfère orienter les voyageurs vers des villages moins exposés, où les rencontres restent vraies et les traditions respectées, ou vers des initiatives communautaires responsables qui permettent de soutenir directement les populations locales sans les transformer en attraction.

Idée budget

Le tarif mentionné est une approximation et hors vols internationaux. Cela comprend les hébergements en petits déjeuners, quelques activités (avec ou sans repas selon les activités), les transferts et l’assistance locale francophone.
A noter que le tarif varie en période de haute saison et en fonction des options sélectionnées.