À la rencontre du Sri Lanka

Bien-être animal

Je sélectionne pour vous des acteurs engagés pour vous faire découvrir les animaux de manière respectueuse en safari.

Bien-être humain

Vivez des moments conviviaux avec la population locale, certaines rencontres vous marquent comme le guide qui vous accompagne tout au long de votre séjour.

Biodiversité préservée

Participez à la préservation de la biodiversité : relevés scientifiques, aide aux associations locales afin de préserver les écosystèmes fragiles comme les mangroves du Sri Lanka.

La perle de l’océan Indien

Situé au sud de l’Inde, le Sri Lanka séduit par sa diversité exceptionnelle : plages dorées bordées de cocotiers, montagnes couvertes de plantations de thé, forêts tropicales luxuriantes et cités anciennes inscrites au patrimoine mondial de l’UNESCO. Ce petit territoire concentre une richesse naturelle et culturelle rare, offrant aux voyageurs un dépaysement total dans un espace à taille humaine.

Mais au-delà de sa beauté, le Sri Lanka s’impose aujourd’hui comme une destination engagée dans le tourisme durable. De nombreuses initiatives locales visent à préserver l’environnement et à valoriser les communautés. Les hébergements éco-responsables, souvent construits avec des matériaux naturels, privilégient l’énergie solaire et la gestion raisonnée de l’eau. Dans les parcs nationaux comme Wilpattu ou Udawalawe, les safaris s’organisent dans le respect de la faune, limitant le nombre de visiteurs pour protéger les éléphants et les léopards.

Les voyageurs peuvent également découvrir le tourisme communautaire, en séjournant dans des villages où l’on partage le quotidien des habitants : récolte du thé, préparation des plats traditionnels, artisanat local. Ces expériences favorisent l’économie locale tout en maintenant les traditions vivantes.

Enfin, le Sri Lanka mise sur l’écotourisme pour préserver ses paysages uniques, comme les montagnes du centre verdoyant, les lagunes de Negombo ou les récifs coralliens du sud. Chaque visite devient ainsi une occasion d’apprentissage et de contribution à la préservation du patrimoine naturel et culturel de l’île.

Les formalités

Mois coup de coeur

septembre

Bon compromis par rapport à une météo différente en fonction des régions et moins de touristes

Passeport

Il doit être valide au moins 6 mois après la date d’entrée au Sri Lanka avec au moins une page vierge pour le tampon d’entrée.

Visa et formulaire d’entrée

Autorisation électronique (ETA) avant d’entrer sur le territoire à réaliser sur le site dédié.

Santé

Pas de vaccin obligatoire

Fortement conseillés : Hépatite A et Typhoïde

Avoir ses vaccins de base à jour (rappels inclus)

Monnaie locale
et Budget

Roupie srilankaise

Environ 150€*/pers/jour

Visiter le Sri Lanka

La côte Sud

La côte Sud du Sri Lanka s’étend de Galle à Tangalle, en passant par des villages de pêcheurs pittoresques et des plages encore préservées du tourisme de masse. Si Galle et Mirissa sont célèbres, la région recèle aussi des trésors moins connus qui offrent une immersion authentique dans la vie locale et la nature.

En partant des sentiers classiques, on découvre Kudawella, un village côtier où les pêcheurs lancent leurs filets traditionnels à la main, ou Hiriketiya Beach, une petite baie entourée de collines, parfaite pour le surf et les balades sans foule. Plus au sud, Silent Beach près de Tangalle reste un lieu préservé, accessible après une courte marche à travers les cocotiers, où le sable blanc et l’eau turquoise offrent un cadre presque désert.

Pour les amateurs de nature et d’écotourisme, les lagunes de Kalametiya ou Bundala permettent l’observation des oiseaux et des mangroves, loin des circuits classiques. Plusieurs initiatives locales proposent des séjours chez l’habitant ou des balades guidées par des naturalistes locaux, permettant de soutenir la communauté tout en respectant l’environnement.

Le Centre

a région centrale du Sri Lanka, qui englobe Kandy, Nuwara Eliya, Ella et les collines environnantes, est célèbre pour ses paysages de montagnes verdoyantes, ses cascades et ses plantations de thé à perte de vue. Loin des foules touristiques, cette région invite à une immersion dans la nature et dans la vie rurale sri-lankaise.

Kandy, ancienne capitale royale, est connue pour le temple de la Dent du Bouddha, mais il est possible de découvrir ses environs à travers des villages moins visités, où les habitants cultivent le thé, les légumes ou les épices de manière traditionnelle. Les plantations de thé biologiques offrent des visites guidées respectueuses de l’environnement, permettant de comprendre le processus de fabrication tout en soutenant les communautés locales.

Les collines autour de Nuwara Eliya et Ella révèlent des sentiers de randonnée spectaculaires, avec des panoramas sur les vallées brumeuses et les chutes d’eau cachées. Les treks menant à Horton Plains ou à Little Adam’s Peak permettent de vivre la montagne loin des circuits classiques. Les amateurs de calme peuvent se rendre dans de petits villages perchés, où la vie quotidienne suit le rythme des saisons et où les initiatives de tourisme communautaire proposent des séjours chez l’habitant, favorisant une rencontre authentique avec la population.

Le Nord

Le Nord du Sri Lanka, autour de Jaffna, Mannar et Kilinochchi, est une région encore peu fréquentée par les touristes, mais riche en patrimoine culturel, traditions tamoules et paysages naturels. Après des décennies de conflit, la région s’ouvre aujourd’hui aux voyageurs en quête d’authenticité et de découvertes hors des circuits classiques.

Jaffna, la capitale culturelle, se distingue par ses temples hindous colorés, son marché local animé et ses maisons coloniales portugaises et hollandaises. Au large, l’île de Delft offre un paysage presque lunaire, avec ses chevaux sauvages et ses plages désertes accessibles en ferry. Sur le littoral, les plages tranquilles de Casuarina et Keerimalai invitent à la baignade dans un cadre préservé. Plus au sud, Mannar se déploie entre dunes, salines et lagunes, offrant un refuge pour de nombreux oiseaux migrateurs et des paysages rares, encore intacts.

Les voyageurs attentifs au tourisme durable peuvent séjourner chez l’habitant ou dans de petites guesthouses gérées par la communauté locale, participer à des ateliers d’artisanat tamoul ou à des projets de préservation des mangroves et des récifs coralliens. Les visites de plantations et de fermes traditionnelles permettent également de soutenir l’économie locale tout en découvrant des méthodes agricoles ancestrales.

La côte est

La côte Est du Sri Lanka, qui s’étend de Trincomalee à Arugam Bay, est une région encore peu fréquentée par les touristes, offrant des paysages sauvages, des lagunes tranquilles et des plages presque désertes. Cette partie de l’île se distingue par son atmosphère paisible, idéale pour les voyageurs en quête d’authenticité et de contact direct avec la nature et les communautés locales.

Trincomalee, avec son port naturel et ses plages comme Nilaveli et Uppuveli, permet de combiner détente balnéaire et découvertes culturelles, à travers ses temples hindous et ses marchés locaux. Plus au sud, Arugam Bay est réputée mondialement pour le surf, mais il est possible de s’éloigner des zones fréquentées pour profiter de petites criques tranquilles et d’activités de plein air respectueuses de l’environnement. Les lagunes et mangroves qui parsèment la côte offrent un habitat pour de nombreuses espèces d’oiseaux et constituent un terrain privilégié pour l’écotourisme et l’observation de la faune.

Ce que je ne vends pas

L’observation des baleines dans le sud

L’observation des baleines au Sri Lanka, notamment à Mirissa et Trincomalee, est très populaire auprès des touristes. Chaque année, des centaines de bateaux partent en mer à la recherche de cétacés tels que les rorquals bleus, les cachalots ou les dauphins. Cependant, malgré l’attrait touristique, cette activité soulève de sérieuses questions éthiques et environnementales.

Contrairement à certains pays où des règles strictes encadrent l’observation des cétacés, au Sri Lanka, aucune réglementation claire ne fixe de cadre légal contraignant. Les prestataires peuvent donc opérer librement, souvent sans formation ni contrôle sur le respect des animaux. Il n’est pas rare que les bateaux s’approchent trop près des baleines, les encerclent ou les poursuivent à grande vitesse, provoquant stress, blessures ou perturbations dans leur comportement naturel. Les cétacés peuvent changer de route, réduire leur alimentation ou abandonner certaines zones en raison du dérangement constant. Les dauphins et jeunes baleines sont particulièrement vulnérables aux collisions avec les bateaux.

Les prestataires éthiques sont rares mais ils existent. Je le proposerai dans un autre endroit si je suis sûre.

les parcs nationaux de Yala et de Minneriya

Les parcs nationaux de Yala et Minneriya sont parmi les destinations les plus emblématiques du Sri Lanka pour l’observation de la faune sauvage. Yala est réputé pour ses léopards, éléphants et oiseaux rares, tandis que Minneriya attire des centaines d’éléphants lors du phénomène naturel connu sous le nom de “Grande Rassemblement d’Éléphants”. Ces sites attirent chaque année des milliers de touristes, ce qui a généré un surtourisme préoccupant et des impacts significatifs sur l’environnement et la faune.

Dans ces parcs, la densité de visiteurs est très élevée, surtout pendant la haute saison touristique. Des dizaines de véhicules de safari se concentrent sur les mêmes zones à heures fixes, perturbant les animaux dans leurs comportements naturels. 

L’infrastructure actuelle est insuffisante pour encadrer correctement cette affluence. Le manque de quotas stricts, de limitations de véhicules par zone et d’horaires décalés entraîne des effets négatifs cumulés sur la biodiversité et l’écosystème. La végétation fragile est piétinée, les sentiers se dégradent et certaines espèces peuvent finir par éviter complètement les zones les plus fréquentées.

la communauté veddah

Les Veddah sont le peuple autochtone du Sri Lanka, vivant principalement dans les zones forestières et les réserves naturelles du centre et de l’est de l’île. Leur culture, leurs traditions et leur mode de vie sont uniques, hérités de générations qui ont vécu en harmonie avec la nature.

Malheureusement, certaines formes de tourisme ont tenté de monétiser leur culture, avec des visites de villages présentés comme “attractions” ou des spectacles “culturels” fabriqués pour les touristes. Ce type d’approche ne respecte ni leur dignité ni leur autonomie, et peut déraciner des pratiques ancestrales et transformer la communauté en simple objet de curiosité.

Il est donc essentiel de rappeler que la culture Veddah ne doit pas être vendue ni exploitée à des fins touristiques. Les visiteurs et le grand public doivent privilégier la sensibilisation et l’information : soutenir la protection des territoires traditionnels, respecter leur mode de vie et ne pas chercher à “consommer” leur culture comme une attraction. La véritable richesse des Veddah réside dans leur mode de vie durable et leur lien profond avec la nature, qui mérite respect et préservation plutôt qu’exposition commerciale.

Les « sanctuaires » d’éléphants.

Le Sri Lanka est souvent présenté comme une terre de refuge pour les éléphants d’Asie. De nombreux établissements se revendiquent “sanctuaires” ou “orphelinats”, laissant croire qu’ils offrent un havre de paix à ces animaux majestueux. Pourtant, la réalité est plus nuancée.
Dans la plupart des cas, ces lieux n’ont pas encore les conditions nécessaires pour être considérés comme de véritables sanctuaires.

Souvent, les éléphants y vivent sous la surveillance constante de leurs mahouts (cornacs) et participent à des activités touristiques : promenades, séances de baignade avec les visiteurs ou nourrissage. Même si ces interactions peuvent sembler bienveillantes, elles impliquent généralement un certain degré de dressage et de contrainte. Les animaux sont ainsi maintenus dans une relation de dépendance à l’homme, loin d’une vie réellement libre et naturelle.

Le véritable sanctuaire est un espace où les éléphants peuvent évoluer en semi-liberté, sans manipulation ni contact direct avec le public. Les visiteurs y observent les animaux à distance, dans le respect total de leur comportement naturel et de leur rythme de vie.

Malheureusement, au Sri Lanka, ce type de structure est encore très rare. Les initiatives réellement éthiques commencent à émerger, mais elles restent limitées et parfois difficiles à identifier parmi l’offre touristique dominante.

Idée budget

Le tarif mentionné est une approximation et hors vols internationaux. Cela comprend les hébergements en petits déjeuners, quelques activités (avec ou sans repas selon les activités), les transferts et l’assistance locale francophone.
A noter que le tarif varie en période de haute saison et en fonction des options sélectionnées.